Source : http://www.bfmtv.com/police-justice/braquage-de-kim-kardashian-le-cinquieme-homme-court-toujours-1192901.html
Parmi les cinq hommes incarcérés pour avoir participé au braquage de Kim Kardashian, l’un d’entre eux n’aurait eu qu’un rôle secondaire.
Qui est le cinquième homme à avoir participé au braquage de Kim Kardashian? Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, cinq personnes déguisées en policiers avaient pénétré dans un hôtel particulier du 8e arrondissement de Paris, neutralisé le veilleur de nuit et volé pour 9 millions d’euros de bijoux (une bague et un coffret de bijoux) à la star américaine Kim Kardashian, après l’avoir ligotée et bâillonnée. Ils étaient ensuite repartis à vélo.
En janvier, dix personnes au total avaient été mises en examen et placés en détention provisoire. Parmi elles, un homme identifié comme le « cerveau » présumé de l’opération, et cinq hommes soupçonnés d’avoir fait partie du commando le soir du braquage.
Seulement voilà: selon nos informations, François Delaporte, l’un de ces cinq hommes incarcérés, ne faisait pas partie du commando de braqueurs. Les enquêteurs savent désormais qu’il n’aurait joué qu’un rôle secondaire avant et après le casse.
Le cinquième braqueur a été identifié
Un cinquième homme, présent le soir du braquage, court donc toujours. L’enquête a toutefois permis de l’identifier, mais la juge d’instruction refuse d’autoriser son interpellation car il n’y a « pas assez d’éléments ».
« Mon client a véritablement donné son alibi dès la première heure de garde à vue, qui a été vérifié par deux témoins qui ont expliqué exactement l’emploi du temps de mon client dans ce dossier, ce qui l’écarte de manière définitive des faits qui lui sont reprochés », argue Manuel Abitbol, avocat de François Delaporte.
La justice s’est entre autres appuyée sur des bandes de vidéo-surveillance pour justifier la mise en examen. Un élément que l’avocat réfute: « l’individu boîte, ce qui n’est pas le cas de mon client, et est plus grand que lui ». Après cinq mois passés en prison pour son client et une troisième demande de remise en liberté rejetée, l’avocat a décidé de saisir la Cour de cassation.